Intermat 2024 : Cap sur la décarbonation et la digitalisation

Le salon Intermat, prévu pour avril 2024 (du 24 au 27 avril), se profile comme un événement incontournable dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP). Cette édition du salon survient dans un paysage économique complexe, caractérisé par une baisse significative de l’activité dans le bâtiment, notamment dans le secteur du logement neuf. Les chiffres récents de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) indiquent une tendance à la récession dans le secteur, avec des répercussions non négligeables sur l’économie nationale. Cependant, malgré ce tableau quelque peu sombre, des opportunités émergent, notamment dans le domaine de la rénovation énergétique, impulsée par des incitations gouvernementales et un intérêt croissant pour le développement durable. Affaire d’Idées peut particulièrement accompagner les exposants dans le but de réussir ce salon important, et dans ce contexte plutôt chahuté.

Notre conviction, c’est que pour accompagner un client… il faut parler son langage, comprendre ses enjeux et son contexte. C’est pourquoi, nous vous proposons cet article en deux parties, d’une part un éclairage sur les chiffres du marché de la construction, et d’autre part, les enjeux du salon Intermat.

Un futur exposant y trouvera des informations essentielles, et nous l’espérons une incitation à travailler avec un standiste qui peut le comprendre, et restranscrire son projet.

Contexte du marché de la construction à quelques semaines d’un salon Intermat très attendu

Le secteur de la construction, pilier fondamental de l’économie, traverse une période de turbulences et de transformations profondes.

En 2023, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) a rapporté une baisse de 0,6 % de l’activité bâtiment en volume. Cette réduction, principalement attribuée au recul de 7,8 % du logement neuf, marque une tendance inquiétante et souligne l’entrée potentielle en récession du secteur. (Source : Batirama.com)

Le logement neuf, traditionnellement un moteur de croissance pour l’industrie, a atteint des niveaux historiquement bas avec seulement 241.000 unités prévues pour 2024.

C’est un chiffre alarmant, le plus faible enregistré depuis près de quatre décennies, évoquant une chute libre du chiffre d’affaires pour de nombreuses entreprises du secteur.

Cette baisse d’activité a des implications directes sur l’économie nationale, le bâtiment étant un contributeur significatif au Produit Intérieur Brut (PIB).

Parallèlement, le segment non-résidentiel neuf n’est pas épargné, avec un recul prévu de 6% en volume pour 2024.

Les prévisions pour 2025 ne sont pour l’heure pas meilleures.

Une lueur d’espoir semble émerger de la rénovation énergétique, encouragée par l’augmentation du budget de MaPrimeRénov’, une initiative gouvernementale visant à stimuler les travaux d’amélioration énergétique des bâtiments.

Cependant, malgré cette impulsion positive, la réforme de MaPrimeRénov’ suscite des inquiétudes.

Selon Olivier Salleron, président de la FFB, l’augmentation des contraintes imposées par la réforme pourrait freiner les ardeurs des ménages à entreprendre des travaux de rénovation simples, notamment à cause des coûts supplémentaires liés aux changements de système de chauffage nécessaires pour bénéficier pleinement des aides.

En outre, le manque de personnel qualifié pour le programme d’accompagnement Mon Accompagnateur Rénov’ soulève des préoccupations quant à l’efficacité et à l’accessibilité des mesures de soutien à la rénovation.

Ce manque de ressources pourrait entraver l’accès aux aides, créant un obstacle supplémentaire pour les entreprises et les particuliers désireux de s’engager dans des projets de rénovation.

Dans ce contexte complexe, des initiatives telles que MaPrimeAdapt’, le renforcement progressif des rénovations énergétiques dans le tertiaire, et le plan EduRénov’ pour la rénovation des écoles apparaissent comme des opportunités potentielles pour redynamiser le secteur.

Les entreprises du secteur vont sans doute naviguer dans cet environnement incertain avec prudence.

Christophe Lecarpentier, une nouvelle impulsion pour Intermat

Christophe Lecarpentier, nouveau commissaire général d’Intermat veut apporter un vent de renouveau pour l’édition 2024 du salon.

Son interview récente par la rédaction de Chantiers de France met en lumière ses ambitions.

Le salon est perçu comme un point de rencontre essentiel entre les exposants (plus de 1400) et les visiteurs (plus de 170 000), offrant selon son directeur une plateforme unique pour présenter des innovations, et aborder les nouveaux défis du secteur.

Le Directeur du Pôle Agro Équipements & Construction pour Comexposium met l’accent sur la nécessité pour Intermat de s’adapter et de se transformer pour répondre aux enjeux actuels du BTP, et donc dans un contexte d’inquiétude sur le niveau d’activité.

Équilibre délicat : la balance entre la construction résidentielle et les émissions de CO2 illustre le défi de réduire l’empreinte carbone tout en développant nos espaces de vie. L’efficacité énergétique et la décarbonation sont essentielles pour minimiser l’impact sur l’environnement et lutter contre le changement climatique.

Il mentionne l’évolution des présentations de produits vers la mise en avant des réponses aux défis actuels que sont la décarbonation et la digitalisation.

Une des ambitions majeures d’Intermat sous sa direction se veut de fédérer l’ensemble des filières du BTP.

L’objectif est de réunir constructeurs, entrepreneurs, fournisseurs, et prescripteurs pour collaborer sur les défis communs et explorer des solutions innovantes.

Dans ce cadre, le salon vise à présenter des solutions concrètes et novatrices, allant des équipements traditionnels aux technologies émergentes comme l’électrique et l’hydrogène.

Une attention particulière sera aussi portée à l’engagement des jeunes et à la formation professionnelle pour cette prochaine édition.

Le directeur du salon insiste sur l’importance d’intégrer des espaces dédiés à la formation et à l’éducation au sein du salon, renforçant ainsi le lien entre le monde éducatif et l’industrie.

Enfin, le ton général de la prochaine édition doit être résolument tourné vers la technologie et la durabilité.

C’est donc dans ce contexte qu’Intermat représente un moment clé pour les exposants, et Affaire d’Idées peut justement les accompagner dans la conception d’un stand qui véhiculera le bon message.

Que ce soit dans une approche budgétaire mesurée et une solution adaptée au projet de l’exposant, nous avons la capacité de dessiner, concevoir, monter, et démonter (même stocker) le stand qui vous permettra de sortir gagnant de cette édition 2024 d’Intermat.

Et si en plus, vous participez au prochain salon Batimat, il y a des possibilités de recyclage et de réutilisation de tout ou partie du stand pour une économie substantielle.

Etes-vous disponible pour que l’on parle de votre stand ?