Intermat 2024 : La décarbonation de la construction, thème principal de tous les stands ?

Intermat 2024 : La décarbonation de la construction, thème principal de tous les stands ?

Le monde de la construction vit une transformation radicale, une nécessité impérieuse pour atteindre les objectifs de décarbonation. La prochaine édition d’Intermat, qui se tiendra à Paris en 2024, se focalisera en particulier sur cet impératif.

Le contexte du prochain salon INTERMAT à Paris

Pour atteindre la neutralité carbone, le défi est colossal : décarboner les deux tiers de notre consommation énergétique, largement dominée aujourd’hui par des énergies fossiles importées.

La première ministre, dans son discours du 22 mai 2023, a souligné l’importance d’accélérer les efforts dans tous les secteurs, y compris celui de la construction, responsable de 18 % de nos émissions carbone.

L’objectif est ambitieux : les émissions du secteur du bâtiment doivent baisser drastiquement, passant d’environ 45 MtCO2 à 30 MtCO2 d’ici 2030.

Cette transition implique une refonte complète des pratiques, avec un accent particulier sur la sobriété énergétique, l’isolation et la décarbonation des moyens de chauffage.

Le bâtiment en première ligne

Un état des lieux des émissions du secteur du bâtiment montre qu’il est responsable d’environ 25% des émissions nationales de gaz à effet de serre.

De ces émissions, 18% sont liées à l’exploitation des bâtiments, représentant également 47% de la consommation énergétique annuelle de la France.

Le rythme actuel de réduction des émissions, bien qu’encourageant, est jugé insuffisant.

Par exemple, alors que les émissions de l’exploitation des bâtiments sont passées de 83 MtCO2 en 2017 à 75 MtCO2 en 2021, soit une réduction de 2 MtCO2/an, les objectifs européens nécessitent un rythme de réduction doublé à 4 MtCO2/an d’ici 2030. (source : Ministère Ecologie Energies Territoires)

En 2021, la décomposition des émissions du secteur était la suivante :

  • Le secteur résidentiel, incluant les résidences principales et secondaires, représente 64% des émissions directes.
  • Le secteur tertiaire, qui comprend à la fois les bâtiments privés et publics, représente 36% des émissions directes.

Pour accélérer la réduction des émissions, il apparaît essentiel d’utiliser tous les leviers disponibles : amélioration des techniques d’isolation, sobriété, utilisation de biogaz, et, surtout, décarbonation des matériaux et produits de construction.

Réduire la consommation énergétique est aussi crucial pour assurer notre approvisionnement énergétique et parvenir à la neutralité carbone à long terme.

Les conséquences économiques et environnementales de la transition énergétique

La transition énergétique, en particulier la sortie accélérée du fioul, constitue une révolution majeure dans la manière dont les bâtiments sont chauffés en France.

Cette transition n’est pas seulement motivée par des impératifs environnementaux, mais aussi par une vision économique à long terme.

D’un point de vue environnemental, remplacer les chaudières au fioul par des systèmes de chauffage renouvelables réduit considérablement les émissions de gaz à effet de serre.

Ce mouvement vers des sources d’énergie plus propres contribue directement à l’engagement de la France envers les accords internationaux sur le climat, en cherchant à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C.

Économiquement, cette transition pourrait ouvrir des opportunités majeures.

Premièrement, cela réduit la dépendance de la France à l’égard des importations de fioul, rendant l’économie moins vulnérable aux fluctuations des prix des énergies fossiles sur le marché mondial.

Deuxièmement, l’investissement dans les technologies vertes crée des emplois, stimule l’innovation et positionne la France comme leader dans le domaine de l’énergie propre et renouvelable.

Enfin, même si le coût initial de la mise en œuvre de ces systèmes peut être élevé, les économies à long terme sur les factures énergétiques devraient compenser ces coûts.

Les conséquences économiques et environnementales de la transition énergétique

Les chiffres du bâtiment en France en 2023

  • Chiffre d’affaires du secteur : 332 milliards d’euros.
  • Contribution à l’économie française : 8,3% du chiffre d’affaires total et 9,4% de la valeur ajoutée.
  • Investissement français dans la construction : 252,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 19,2% par rapport à 2020.
  • Coûts de production : hausse de 7,6% due à l’instabilité sanitaire et aux tensions géopolitiques.
  • Plus de 486 900 entreprises dans le BTP, avec une majorité (92,4%) étant des entités indépendantes.
  • Le BTP emploie 1,486 million de personnes, dont 87,9% sont des hommes. Augmentation de 3,8% des emplois en 2021.
  • Il y a environ 56 accidents du travail par an pour 1 000 salariés dans le BTP.
  • Taux de féminisation : 12,1% des emplois, en augmentation constante.

Ces chiffres et tendances dépeignent un secteur du bâtiment dynamique, en évolution constante et fortement influencé par des facteurs économiques, technologiques et sociétaux. (Source : Indépendant.io)

Un salon INTERMAT 2024 avec un nouveau format

  • Dates et lieu : Le salon INTERMAT aura lieu du 24 au 27 avril 2024 à Paris Nord Villepinte.
  • Objectif de l’édition 2024 : Le salon se veut être le reflet de la transition vers un modèle bas carbone. Il présentera les dernières solutions, équipements, et technologies pour réduire l’empreinte carbone des chantiers, adopter des sources d’énergies décarbonées, et intégrer des matériaux et services bas carbone.
  • Nouvelles modalités du salon :
    • Durée réduite : 4 jours au lieu de 6.
    • Révision des événements phares, tels que les INTERMAT Innovation Awards.

Stands évolutifs : Affaire d’Idées au cœur de la décarbonation de vos stands

Dans le contexte actuel où la décarbonation est devenue un enjeu majeur pour tous les secteurs, un stand n’échappe pas à la règle.

Les exposants cherchent non seulement à présenter leurs innovations, mais également à montrer leur engagement envers des pratiques respectueuses de l’environnement.

Affaire d’Idées, en réponse à cette demande croissante, offre déjà une solution concrète et avant-gardiste.

Le système « Aluvision« , adopté par Affaire d’Idées, est une révolution dans la manière de concevoir les stands.

Plus qu’un simple design esthétique, il s’inscrit dans une démarche de décarbonation.

Chaque élément de ce système a été conçu avec une double perspective : minimiser l’impact carbone et maximiser la flexibilité.

Les supports d’impression, qu’ils soient en panneaux ou en tissus, sont non seulement recyclables mais aussi réutilisables.

Cela signifie qu’au lieu de produire de nouveaux matériaux pour chaque salon, les exposants peuvent réutiliser les mêmes supports, réduisant ainsi leur empreinte carbone.

La modularité du système « Aluvision » va encore plus loin dans cette démarche de décarbonation.

Pouvoir adapter et réarranger son stand pour différents salons sans nécessiter de matériaux supplémentaires signifie moins de déchets, moins de transports, et donc une réduction significative des émissions de CO2.

De plus, la combinaison avec des éléments menuisés ajoute une dimension d’éco-conception, en privilégiant des matériaux durables et locaux.

La décarbonation ne se résume pas simplement à adopter des solutions respectueuses de l’environnement, mais aussi à changer les mentalités et les habitudes.

En optant pour un stand évolutif d’Affaire d’Idées, les exposants envoient un message fort : leur engagement envers la planète va au-delà de leurs produits ou services.

Ils prennent position et montrent l’exemple dans chaque aspect de leur présence sur le salon.

Dans un monde où chaque action compte pour préserver notre environnement, choisir un stand évolutif n’est pas seulement une décision esthétique ou économique, c’est un acte responsable et visionnaire.